Le début d’année est propice aux bonnes résolutions. 

Aujourd’hui je vous parle du tri de garde-robe qui constitue une prestation phare de l’accompagnement par le conseil en image. 

Sans vouloir ouvrir un énième débat sur la consommation responsable dont chacun peut faire preuve à sa manière et selon ses moyens, le sujet me semble important car il participe aussi de ma vision du conseil en image. Quand on sait que les Français ne portent que 32% des vêtements présents dans leurs armoires*, souvent dites « pleines à craquer », on ne peut que s’interroger sur la nécessité de faire un peu de ménage dans tout ça.

Quel meilleur moment que ce mois de janvier tout neuf pour dresser un état des lieux des enjeux liés au tri de sa garde-robe ?

TRIER, OUI MAIS À QUOI ÇA SERT ?

  • Quand on trie, on s’allège (mentalement et physiquement)

Cela peut sembler une évidence, mais une armoire pleine à craquer peut devenir un vrai casse-tête pour se vêtir au quotidien. Qui d’entre nous ne s’est pas mise à déprimer à la simple vue de son dressing au bord de l’effondrement ? Ranger, c’est aussi mettre de l’ordre dans son passé ?*

  • Qui dit tri dit introspection

Faire le tri dans votre armoire peut se révéler un véritable exercice de style : on constatera ainsi que notre taille a évolué ou que notre style a changé, ce qui permettra d’écarter les pièces qui ne correspondent plus à notre style actuel. Vous souvenez-vous de ce vieux jean taille basse craqué, tellement 1990s ? Correspond-il toujours à notre style du moment ? 

Autre avantage du tri : déterminer l’état de ses vêtements pour, le cas échéant raccommoder ceux qui en ont besoin et qui sont réparables.

  • On trie pour pouvoir se séparer

Cette étape est sans doute la plus sensible car nous pouvons avoir un rapport sentimental à nos vêtements. Cependant, cette étape de deuil est nécessaire pour pouvoir envisager la vie d’après. Et comment ne pas être enthousiaste à l’idée de pouvoir faire plaisir à d’autres, soit en donnant les pièces encore en bon état, ou bien en revendant les articles de valeur ?

En plus de faire plaisir, on contribue aussi (à notre échelle) à l’économie circulaire.

  • Trier peut aider à renouveler

Une fois le tri opéré, on peut visualiser les éventuelles pièces manquantes et établir une liste shopping pour compléter sa garde-robe en connaissance de cause. On mesure alors l’importance de cette étape de tri dans tout accompagnement par l’image : être en mesure de révéler son image parce qu’on en connaît les contours. Ici, le tri vient contribuer à façonner cette nouvelle image.

QUELLE MÉTHODE POUR TRIER SA GARDE-ROBE ?

Levons d’emblée les éventuelles inquiétudes : il n’y a pas une mais DES méthodes ! Et rassurez-vous, toute méthode qui vous convient sera bonne.

Je propose de vous livrer quelques-unes de mes astuces et vous invite à piocher celles qui vous correspondent le plus.

Objectif n°1 : visualiser l’étendue de la tâche

Qu’on le veuille ou non, ranger son dressing prend du temps ! Il faudra prendre en compte ce facteur avant de vous lancer, seule ou accompagnée.

Je m’appuie sur la règle des 3 piles : 

  • pile 1 « mon style, ma taille, en bon état » => je garde, 
  • pile 2 « jamais porté, erreur d’achat », etc. => je me sépare, 
  • pile 3 « j’hésite, pas porté mais, cadeau… » => 2nde chance mais j’applique la règle des 6 mois*

Pour ma part, la bonne fréquence pour trier ma garde-robe est bi-annuelle, généralement en début d’année et à la fin de l’été. Là encore, il ne s’agit que de conseils. À vous de trouver votre rythme idéal !

Le tri par couleur

Le classement des vêtements en fonction de leur couleur vous facilitera la tâche lorsque face à votre armoire vous vous apprêterez à associer des couleurs entre elles. Bénéfice immédiat : gain de temps.

Le tri par type de vêtement

Cela semble tomber sous le sens, mais il est bon de le rappeler : ranger les bas ensemble, les chemises entre elles ou les robes avec leurs pairs est le B-A BA pour pouvoir s’y retrouver. Bénéfice immédiat : gain de temps.

Le tri par occasion

Pour celles qui « naviguent entre plusieurs eaux », il peut devenir nécessaire d’opter pour cette méthode de tri. Disposer d’un espace suffisant est indispensable dans ce cas. On pourra par exemple rassembler le vestiaire professionnel dans une armoire dédiée ou un emplacement dédié de l’armoire, tandis que les tenues plus casual disposeront de leur propre espace. Dans le même esprit, disposer d’un emplacement pour les tenues de sport et/ou tenues de soirée peut aider à vaquer plus facilement entre ces différentes activités.

Objectif n°2 : pouvoir visualiser sa penderie en un clin d’œil

Pour les plus chanceuses détentrices d’un dressing à la Carrie Bradshaw*, l’exercice est aisé. Pour les autres, pas de panique ! une penderie ouverte reste amplement suffisante. Il est même possible d’envisager d’avoir deux penderies pour plus de confort : 1 dédiée au vestiaire printemps-été et 1 réservée à la garde-robe automne-hiver ; en sachant que les « passerelles » de l’une à l’autre sont parfaitement concevables. Vous l’aurez cependant compris : je ne suis pas une adepte du trop consommer (je m’entends), donc cette solution n’a pas ma préférence.

Techniquement, les solutions de rangement proposées dans le commerce sont multiples : cintres multi-fonctions pour chemises, ou châles / écharpes, boites de rangement, tiroirs avec intercalaires, etc. 

Il ne vous reste plus qu’à vous y mettre !

Anne-K.

* Selon l’étude réalisée par la société de déménagement international Movinga à l’été 2023

* Marie Kondo, extrait de « La Magie du Rangement » (First)

* Si des vêtements ne sont pas portés dans les 6 mois après le tri, on peut considérer qu’ils ne seront jamais portés, donc prévoir de s’en séparer

* Personnage principal de la série télévisée de la fin des années 90, « Sex and the City »

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